Le bois énergie et la qualité de l’air

Le suivi de la qualité de l’air en Hauts-de-France

En Hauts-de-France, le suivi de la qualité de l’air est assuré par l’AASQA (Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air) Atmo Hauts-de-France. Chaque année l’association produit un « bilan annuel de la qualité de l’air » mettant en valeur l’ensemble des polluants surveillés sur chaque territoire. Il se concentre en particulier sur 4 polluants, à savoir :

  • Le dioxyde d’azote qui est un gaz toxique qui pénètre profondément dans les poumons et irrite les bronches
  • L’ozone qui est un gaz agressif qui provoque de la toux, des altérations pulmonaires et des irritations oculaires
  • Les particules en suspension PM10, des particules de diamètre aérodynamique inférieur à 10 µm qui peuvent irriter et altérer les fonctions respiratoires. Certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes
  • Les particules PM2.5, des particules de diamètre aérodynamique inférieur à 2.5 µm qui ont un impact sanitaire plus important que les PM10 de par leur taille plus faible. Certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes 

Grâce à leur modernité, la mise en place de systèmes de filtration performants et de la réglementation stricte, le chauffage au bois collectif et industriel fonctionnant au bois déchiqueté ou au granulé de bois ne contribuent que très faiblement aux émissions de particules fines. 

Le secteur résidentiel des Hauts-de-France est quant-à lui est le principal émetteur de PM10 et PM2.5 avec une contribution à hauteur de 27% et 40% des émissions en 2015 (émissions principalement issues du chauffage individuel au bois). Ces émissions de particules fines sont majoritairement dues à la combustion de bûches dans de mauvaises conditions : l’utilisation d’un foyer ouvert ou un appareil antérieur à 2002, le mauvais entretien et mauvaise utilisation de l’appareil non entretenu, bois humide (>23% d’humidité).

Selon ATMO Hauts-de-France, les équipements performants de type « flamme verte » représentent seulement 18 % des émissions, alors que les appareils moins performants et antérieurs à 2007 seraient responsables des 82 % restants (Inventaire Atmo Hauts-de-France A2015_M2017_v6). Un appareil Flamme Verte 7* régulièrement entretenu et fonctionnant au bois sec émet en effet jusqu’à  100 fois moins de particules qu’un foyer ouvert.

Le remplacement du parc d’appareils de chauffage individuels vétustes par des appareils performants (Flamme Verte 7*) ainsi que l’utilisation d’un combustible de qualité, permettrait de réduire considérablement les émissions de particules fines et d’améliorer la qualité de l’air. 

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